Eugène Carrière a vécu aux adresses suivantes:
- 4 rue de Richelieu, Paris 1er :
C’est l’adresse parisienne des parents d’Eugène Carrière, lorsque Carrière et 2 de ses frères sont baptisés à Gournay sur Marne. Ceci laisse supposer que les enfants de Léon et Elisabeth Carrière auraient été mis en nourrice à la campagne dans un premier temps. - 50 boulevard du Montparnasse, Paris 14ème:
Domicile du jeune peintre, à sa sortie de l’Ecole des Beaux-Arts. Carrière devait descendre à l’Ecole des Beaux-Arts par la rue de Rennes et la rue Bonaparte. Plus tard, le lieu sera habité par Jean Moréas, André Gill, le graveur L. Flameng.
- Rue Borromée, Paris 15ème : au fond de Vaugirard
- Rue de la Glacière, vers la rue Gay-Lussac, Paris 13ème
Adresse lors de la rencontre avec la jeune modèle, qui deviendra sa muse et sa femme,Sophie Desmousseaux. Cet ancien chemin de Gentilly, baptisé « Glacière » par les méandres de la Bièvre, qui laissait en hiver des mares gelées, dont la glace était conservée. Le père de Sophie était tanneur, comme l’ atteste un certificat de bonne conduite d’une tannerie du Kremlin-Bicêtre. - 7 rue Ernest, Paris 13ème :
Sophie, future Madame Carrière, habite aussi rue Ernest, mais au n°27, au moment de leur mariage en 1878. - 81 rue de l’Abbé Groult, Paris 15ème :
En juillet 1879 [cf le livret militaire d’Eugène]. C’est aussi l’habitation du peintre Alexandre Séon. - 2 rue Lacharrière, Paris 11ème :
Derrière l’église St Ambroise. C’est là que naît Léon, le premier fils du couple Carrière, le 18 mars 1881. Cette rue, sur l’ancien abattoir de Ménilmontant, avait reçu en 1875, le nom du Général Ladroit de La Charrière (1806-1870), tué à la bataille de Champigny. - 13 rue Mayet, Paris 6ème
Episode tragique dans la vie du jeune couple, c’est à cette adresse que meurt le jeune Léon en 1885, le petit modèle de L’Enfant Malade (Musée d’Orsay) - 109 rue du Cherche-Midi Paris 6ème :
Dernier trimestre 1886 - 15 rue Hégésippe Moreau, Paris 18ème :
Ce domicile des Carrière est attesté d’avril 1887 à fin 1888. Leur second fils, Charles Jean-René y voit le jour le 18 mai 1888. Cette rue a été ouverte en 1889, depuis son origine jusqu’à la rue et à la Villa Pierre-Ginier sous le nom provisoire de « rue de la Villa des Beaux-Arts », remplacé en 1890 par celui du poète Hégésippe Moreau (1810-1838). Paul Cezanne établit là son atelier que décoraient des reproductions de dessins de Forain. Francis Picabia est domicilié à la même adresse, lorsqu’il présente au Salon, La Pointe du port à StTropez. Il vit ici avec son amie Ermine Orliac. En 1906, il organise une exposition dans son atelier de Montmartre. D’autres artistes y ont leur atelier : Signac, Léon Lhermitte, Charles Atamian, Marcel Fournier, Raphaël Schwartz, Eugène Stible et Anglada Camarasa parmi bien d’autres. Picabia y vit encore en 1909 et 1910 avec sa femme Gabrielle Buffet. Il quitte l’atelier en 1910. [F.Picabia, Maria Lluisa Borras, Albin Michel]. - 25 impasse Hélène, Paris 18ème :
L’actuelle rue Pierre Ginier. Cette voie privée s’était appelée avant 1891, passage des Moulins puis impasse Hélène. - Rue Ganneron, Paris 18ème :
La famille Carrière habite là en 1894. - 23 avenue de Segur, Paris 7ème:
De 1895 à 1898, à côté de l’Ecole Militaire,face à la petite rue d’Estrées qui mène à la Place Fontenoy, le peintre occupe avec les siens, un petit hôtel particulier avec 2 ateliers en RDC, à droite de l’entrée et de l’autre côté un large couloir, une loge de gardien. Au 1er étage se situent 4 pièces sur le jardin et 2 grandes sur l’avenue de Ségur.
C’est de là que Carrière assiste à la dégradation du capitaine Dreyfus dans la cour de l’Ecole Militaire. - 5 Place Clichy, Paris 17ème:
En 1899, entre l’avenue de Clichy et l’avenue Biot à l’entresol au 2ème étage. - 15 rue Hégésippe Moreau, Paris 18ème: De 1900 à sa mort en 1906, Carrière réunit en ce même lieu son domicile et son atelier.
Lieux de Villégiature:
- 7 avenue de la Mésange, Saint-Maur, Val de Marne: maison de campagne et atelier
- La Villa les Merles, avenue du Général de Gaulle, Saint-Jean le Thomas, Manche:
La famille passe ici l’été 1889. Sophie donne naissance à leur fille Lucie. - Villa Saint-Pierre, Boulevard d’Alsace-Lorraine, Pau, Pyrénées-Atlantiques
- 66 rue Porte-Neuve, Pau, Pyrénées-Atlantiques :résidence des Carrière de septembre 1896 à mars 1897
- Hôtel Cordier, Tessé-la-Madeleine, Orne : en aôut 1896 et juin 1897, alors que Sophie suit une cure thermale à Bagnoles de l’Orne.
Adresses à l’étranger :
- 3 Mordaunt Street, Stockwell, SW, Londres
La maison londonienne de Sophie Desmousseaux et Eugène Carrière, alors que l’artiste travaille comme illustrateur chez Marcus Ward: 67 Channel Street (Strand) et 61 Sydney Street (Chelsea), LONDRES - 12 rue des Dominicains, MONS , en Belgique
En 1905, Eugène Carrière, malade, s’éloigne de Paris et trouve la tranquilité à Mons, où il s’installe avec sa famille, faisant de fréquents aller-retour entre son domicile parisien de la Villa des Arts et son refuge montois.