Dans la nature, tout est volumes, plans et proportions, tout est architecture. C’est par des ensembles de paysages comparés par des analyses de ses détails, de leurs proportions d’intérêts entre eux que les hommes se sont formés une idée de l’harmonie, c’est-à-dire de la beauté. Reporter ces éléments de comparaisons sur toutes les formes animées ou végétales… et juger d’après un ensemble de preuves obtenues par la conscience de ce que compose l’équilibre dans le monde était la fin naturelle du désir de se fixer des lois d’après lesquelles l’homme pouvait classer les êtres et se créer à lui-même des éléments d’expression de son émotion.
C’est aux origines qu’il faut retourner pour avoir une preuve de la véracité des œuvres d’art, c’est en les reconnaissant conformes à ces lois primitives qu’a reconnu la conscience admirative de l’homme qu’on les accepte comme une preuve nouvelle de l’accord avec la nature.