Eugène Carrière, Président du Salon d’automne

Le président d’honneur du Salon d’automne est cet artiste admirable, si longtemps discuté, devenu chef d’école par son talent si profond et si personnel, M. Eugène Carrière. L’Eclair a dit à maintes reprises ce qu’il fallait penser du peintre des tièdes intimités, des visages tristes et douloureux, des humbles tendresses. Il traduit en visions mystérieuses, et fixe, d’un dessin, toujours solide et précis, l’émotion indicible des mères aux gestes enveloppants, la grâce souffreteuse et câline des fines fillettes. (suite…)

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Article de Joachim Gasquet

« Carrière aussi demanderait une longue étude. Au Salon du Grand Palais, très enveloppée, très sombre, avec une sensation émouvante d’intimité et de mystère, en cinq belles toiles, sa pensée vient à nous, haute, profonde, sûre.

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Article d’Octave Mirbeau

« Tout autre est M. Eugène Carrière, le tragique poète des tendresses et des terreurs maternelles. C’est encore une mère, que cette Maternité, aujourd’hui, une mère douloureuse qui embrasse ses enfants, et, autour d’elle, penchée sur ses petits, et autour d’eux, ce morne brouillard, cette atmosphère de terreur qui baigne toutes les figures passionnées du peintre, comme de fatalité humaine! (suite…)

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Lettres d’Auguste Rodin à Eugène Carrière

J’ai besoin de vous dire combien je suis charmé de vos oeuvres de grand maître et de vous dire aussi combien je vous trouve en force. J’ai entendu dire que vous étiez malade. Raidissez-vous contre les absurdités! et défendez-vous contre tous les médecins. (suite…)

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